La passion du bois
Par Pit

Etape 2

C'est ainsi qu'après quelques recherches, j'ai finit par trouver un moteur de marque ABB d'occasion à "pas cher" chez un aviculteur local. Ce type de moteur étant prévu d'être branché en triphasé, je l'ai malgré tout connecté en monophasé avec une perte d'environ 30 % de sa puissance (dixit les spécialistes…), mais pas de problème pour mon projet, la puissance nominale du moteur étant de 1,1 Kw, moins les 30 % de pertes, il me reste encore un bon cheval de puissance (soit 736 W), ce qui s'avère tout à fait adéquat au projet.

Le second point délicat à traiter était l'étagement des vitesses de rotation de l'arbre, l'objectif étant une plage se situant entre 400 et 3000 tr/mn (sur mon premier prototype de tour, ce rôle était tenu par le variateur électronique de la perceuse). Après avoir étudié plusieurs types de réducteurs possibles (plutôt mécaniques car les variateurs électroniques sont encore relativement onéreux), mon choix s'est porté sur un système de poulie et de courroies trapézoïdales. Fort de nombreux ouvrages sur le sujet, j'ai calculé le diamètre de mes poulies moyennant la longueur de ma courroie (un modèle basique acheté chez le fournisseur de pièces mécaniques du coin), l'entraxe [moteur - arbre] et la vitesse nominale de mon moteur (1400 tr/mn). Bref, j'en suis arrivé au prototype suivant :

   

L'essence de bois utilisée pour les poulies est du frêne, j'ai usiné la poulie fixée sur l'arbre grâce au premier prototype de tour. La tension de la courroie s'effectue par le propre poids du moteur qui est monté sur une platine en alu elle même montée sur une charnière à piano. L'ensemble [moteur - poulies - arbre - coffret électrique (pour condensateur de démarrage)] se fixe sur mon établi par l'intermédiaire de serre-joints, rendant ainsi ce dernier opérationnel pour d'autres travaux.

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